Fiche de lecture - La volonté de changer

Le 06 December 2025 #feminisme #patriarcat #lecture

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bio de l’auteur/autrice

Description du livre

Résumé du texte

Bell avoue en introduction de son livre que les femmes ont peur de parler ouvertement des hommes, peur d’explorer en profondeur les liens qui les unissent à eux.
Elle reconnait à quel point les femmes ne savent rien des hommes, excepté à travers la violence qu’ils infligent aux femmes et aux enfants.
Les premiers écrits du féminisme radical ont permis à la colère, la rage et la haine envers les hommes de s’exprimer mais il n’a pas permis aux femmes de savoir comment elles pourraient exprimer leur amour des hommes sans craindre l’exploitation et l’oppression.
Haïr les hommes n’est qu’une autre façon de ne pas prendre au sérieux les hommes et la masculinité.
Il est plus simple d’exprimer le désir de voir les hommes disparaitre, de les souhaiter morts et partis pour toujours.
La mort c’est le moyen de conjurer la peur suscitée par la phrase “attends un peu que ton père rentre à la maison”.

Elle évoque également les progrès du mouvement féministe, mais qu’il était également évident qu’on ne changerait pas le sexisme, l’exploitation et l’oppression sexistes si les hommes n’étaient pas eux aussi profondément engagés dans la résistance féministe.
Les femmes ne revendiquent pleinement leur pouvoir qu’au moment où elles peuvent dire la vérité, à savoir qu’elles ont besoin des hommes dans leurs vies, que les hommes sont dans leurs vies qu’elles le veulent ou non, qu’elles ont besoin des hommes pour combattre le patriarcat, qu’elles ont besoin que les hommes changent.

Ce n’est pas vrai de dire que les hommes ne veulent pas changer, ils ont peur de changer.
Peur de se demander en quoi le patriarcat les empêchent de se connaître vraiment eux-même, d’être en contact avec leurs sentiments.

Dans le livre, bell examine les raisons pour lesquelles le patriarcat maintient son pouvoir sur les hommes et leur vie. Elle invite les féministes à proclamer que leur mouvement s’adresse aux hommes aussi.

Les thèmes principaux

A la recherche d’hommes aimants

Les femmes vivent dans une culture ou la soif d’affection des femmes n’est jamais étanchée. Et personne n’ose en parler.
Avec le mouvement féministe, les hommes on accepté une relative équité dans le monde du travail, le domaine sexuel, le pouvoir : ils ont fait de la place dans la culture patriarcale. Mais s’il y a bien en endroit où la plutpart des hommes ont refusé de changer, c’est dans leur vie affective.
Les filles hétérosexuel et les garçon homosexuels, en devenant des femmes et des hommes cherchent bien souvent à faire de leurs relations amoureuses le lieu où elles et ils pourront trouver et connaitre l’amour masculin. Mais cette quête est rarement atteinte.
Elles et ils apprennent alors à se contenter de la moindre attention réelle que les hommes se montrent capables de leur accorder. Dans la culture patriarcale, s’ils osaient nous aimer, ils cesseraient d’être de vrais “hommes”. Les écrits féministes ne parle pas de la profonde misère intèrieure des hommes. Cette vérité qui n’est pas dite, c’est que les hommes aspirent aux aussi à l’amour. Les moeurs patriarcales enseignent aux hommes une forme de stoïcisme affectif, d’après lequel ils seraient d’autant plus virils qu’ils ne ressentent rien. D’après le mythe masculin, les vrais hommes ne souffrent pas. En réalité les hommes souffrent.
Lorsque les femmes participent à la socialisation patriarcale des hommes, qui les conduits à nier leurs sentiments, elles les condamnent à vivre dans un état d’engourdissement affectif. Les femmes non plus ne veulent pas avoir affaire à la souffrance masculine, à leur vulnérabilité émotionnelle. Certaines femmes se moquent des hommes qui expriment leurs émotions avec le même dégout et le même mépris que les hommes sexistes. Elle refuse d’entendre la souffrance des hommes en amour parceque cela sonne comme une accusation qui met en lumière un echec féminin. “si les hommes se disent mal aimés, alors nous sommes en faute : c’est nous qu’il faut blâmer”. Les hommes qui éprouvent des sentiments, qui sont capables d’amour, cache souvent cette conscience affective de peur d’être attaqués et couverts de honte. Les hommes veulent connaître l’amour et apprendre à aimer. Dans notre culture, les femmes et les hommes consacrent trés peu de temps à encourager les hommes à apprendre comment aimer. Chaque fous qu’un homme ose franchir les frontières patriarcales pour se mettre à aimer, la vie des femmes, des hommes et des enfants qui l’entourent s’en trouve radicalement changée, pour le mieux.

Le patriarcat

Avis personnel